Le parti d'Europe Écologie-les-Verts a organisé un congrès "décentralisé" en régions afin de désigner la future secrétaire nationale. Parmi les six candidats en course, Marine Tondelier est sortie en tête avec 46,97% des voix, loin devant Yannick Jadot, 18,07%, et Sandrine Rousseau, 13,54%. L'élue d'Hénin-Beaumont semble fédérer les adhérents écologistes autour de sa personne.
"Jamais un congrès écologiste n’avait donné une orientation aussi claire au vu de l’écart qui sépare 'La Suite' des autres listes. C’est un score historique", a salué Marine Tondelier dans un communiqué. Un vote était aussi destiné à élire les membres du futur Conseil fédéral du parti et les 400 délégués qui désigneront la nouvelle secrétaire nationale lors d'un "congrès fédéral" prévu à Rungis le 10 décembre.
"La question n'est pas de savoir si Marine Tondelier sera la secrétaire nationale. Elle le sera. Mais la question est de savoir si elle sera en capacité de faire l'élargissement pour obtenir une majorité" et pouvoir gouverner, analyse un fin connaisseur du mouvement. En effet, pour gouverner le parti, il faut posséder 60% des sièges au Conseil fédéral. Marine Tondelier serait dans l'obligation de faire des alliances avec d'autres listes.
Pour Marine Tondelier, son score illustre "la volonté" des adhérents "que se tiennent dès le mois de janvier, dans toute la France, des états généraux de l’écologie, qui préparent et aboutissent à notre refondation, pour un grand mouvement de l’écologie politique". Après l'année tumultueuse d'EELV, l'élue souhaite mettre fin aux batailles internes au parti.
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