Emmanuel Macron a donc choisi Thierry Breton pour occuper la place de commissaire européen dévolu à la France, mais rien n'indique qu'il sera confirmé par le Parlement. "On nous parle déjà d'un éventuel conflit d'intérêts sous prétexte que le candidat de l'Élysée est le PDG d'une entreprise numérique qui vend des services aux institutions européennes", affirme Olivier Mazerolle, en évoquant ensuite une "solution très simple" pour éviter à Thierry Breton de traiter directement avec sa possible future ex-entreprise. Il "pourrait se déporter, confier le dossier à un autre commissaire", propose le journaliste.
Pour Olivier Mazerolle, l'hostilité provoquée par la candidature du PDG d'Atos est surtout une volonté de certains Français "d'infliger un autre camouflet à Emmanuel Macron" (après le refus de sa candidate Sylvie Goulard). La candidature de Thierry Breton est "amplement justifiée", estime-t-il.
"C'est un homme qui a une expérience politique, il a été ministre de l'Économie, et une expérience de chef d'entreprise, qui a fait d'Atos, une entreprise encore balbutiante, un géant mondial du numérique. Il est partisan d'une Europe forte avec des géants industriels capables de concurrencer les États-Unis et la Chine".
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