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Clément Beaune appelle à "ne pas s'enfermer dans un dialogue avec LR"

Le ministre des Transports Clément Beaune a également lancé un appel à la "gauche modérée" pour qu'elle "travaille avec le gouvernement".

Clément Beaune à l'Assemblée nationale en juillet 2020

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Nicolas Barreiro & AFP

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Le ministre des Transports avertit la majorité. Dans un entretien accordé à Libération mardi 4 avril, Clément Beaune demande à la majorité de "ne pas s'enfermer dans un dialogue avec Les Républicains, appelant la "gauche modérée" à "sortir des griffes de Jean-Luc Mélenchon" et à "travailler" avec le gouvernement.

Malgré un désaccord persistant sur la réforme des retraites, "je souhaite que l’on puisse continuer à travailler avec des forces politiques de gauche", déclare le ministre, alors qu'Emmanuel Macron a demandé au gouvernement d'élargir la majorité. "Je suis convaincu qu’il existe encore une gauche modérée, de compromis, ce ne sont pas des mots sales", ajoute-t-il, estimant qu'"elle doit sortir des griffes de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise".

Sur l'écologie, la fin de vie, les transports ou l'école, "je lance un appel à cette gauche de gouvernement : travaillez avec nous, sans vous trahir ni vous renier", poursuit Clément Beaune. Il prend des exemples récents comme la loi sur le nucléaire, "votée par les communistes", et la loi énergies renouvelables, "votée par les socialistes".

Les Républicains, "pas notre ADN"

Pour le ministre, se tourner uniquement vers la droite, comme le plaident certains macronistes, serait une erreur: "En théorie, LR est un groupe qui pourrait faire une majorité avec nous mais il ne faut surtout pas s’enfermer dans un dialogue avec LR. Ce n’est pas notre ADN". De plus, "on a vu avec la réforme des retraites que ce n’était pas une force politique stable".

Clément Beaune prend par ailleurs ses distances avec Gérald Darmanin, qui a dénoncé "le terrorisme intellectuel de l'extrême gauche". "Je suis élu de la circonscription où se trouve le Bataclan. Je fais toujours très attention à ne pas utiliser des mots hors de leur contexte". Enfin, il ajoute: "Je n’ai jamais mis de signe égal entre l’extrême gauche et l’extrême droite".

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