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Chasse : contrôle d'alcoolémie, géolocalisation, appli mobile... Les restrictions à venir
Des mesures restrictives concernant la chasse seront présentées lundi 9 janvier par la secrétaire d'État à la Biodiversité Bérangère Couillard. Des contrôles d'alcoolémie et la géolocalisation des chasseurs sont au programme.
Illustration chasseur.
Crédit : Philippe LOPEZ / AFP
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La secrétaire d'État à la Biodiversité Bérangère Couillard présentera lundi 9 janvier les mesures du gouvernement pour encadrer la chasse. Elle semblait personnellement favorable à l'interdiction de la chasse le dimanche, ce à quoi Emmanuel Macron aurait dit non. En revanche, des contrôles d'alcoolémie devraient être introduits pour les chasseurs, à l'image de ce qui se fait pour les automobilistes.
Pour mieux informer les riverains et les promeneurs, une application mobile du ministère des Sports va également être employée. Lancée en 2014, l'application Suricate sert actuellement aux usagers des espaces naturels à signaler des problèmes sur leur trajet comme un arbre tombé sur le chemin, un dépôt de déchet ou un balisage de sentier absent. Ces signalements sont transmis à des référents appartenant aux collectivités territoriales, aux fédérations sportives ou aux services de l'État.
La localisation des chasseurs fait l'unanimité contre elle
La chasse ne fait pas partie pour l'instant des problèmes que l'on peut répertorier. Mais le gouvernement veux ajouter cette fonctionnalité. L'idée est simple : demander aux chasseurs de se géolocaliser pour que les promeneurs adaptent leur trajet.
Mais l'idée ne plaît ni aux promeneurs, ni aux chasseurs. "C'est un gadget, vraiment, personne ne va le faire. De toute façon, il y aura toujours un chasseur isolé qui n'aura pas signalé sa présence, et le danger sera toujours le même" explique Marc Giraud, porte-parole de l'Association pour la protection des animaux sauvages.
Les chasseurs, par la voix de leur président Willy Schraen, estiment que cette application est "ridicule". Ils proposent de cartographier les territoires sans chasse, expliquant que "la géolocalisation est difficile quand la moitié du territoire rural n'est pas couverte par Internet."
