Cambriolage au Louvre : la directrice du musée doit "nous éclairer sur ses choix d'investissement", pointe sur RTL Sébastien Chenu (RN)

C'est le casse du siècle. Dimanche 19 octobre, le musée du Louvre a été victime d'un cambriolage. Grâce à un monte-charge, quatre malfaiteurs se sont emparés de huit bijoux du XIXe siècle d'une "valeur inestimable" avant de prendre la fuite. Un vol qui soulève des interrogations sur les normes de sécurité d'un des plus grands musées du monde.

Invité sur RTL, lundi 20 octobre, Sébastien Chenu a soutenu les propos de Jordan Bardella, qui a qualifié cet incident "d'humiliation pour la France" et de "signe du délitement de l'État". "Ça dit beaucoup d'un contexte national de fragilité. On a l'impression en fait que plus rien ne tient debout", a insisté le vice-président du Rassemblement national. "Le Louvre n'a pas été construit l'année dernière, sur la sécurité, il y a beaucoup à dire. Et si le musée du Louvre n'est pas sécurisé, les Français peuvent considérer que plus rien dans le pays n'est sécurisé", a-t-il poursuivi. 

Il faut qu'il y ait quand même des gens qui assument des responsabilités

Sébastien Chenu

Sébastien Chenu estime que la présidente-directrice du musée, Laurence des Cars devrait "nous éclairer sur ses choix d'investissement". Des investissements, révélés et critiqués par Le Canard Enchaîné, dont l'utilité "est discutable", relevait le journal satyrique.

Sur RTL, Sébastien Chenu n'a pas tenu à appeler à la démission de la ministre de la Culture, Rachida Dati, mais demande à ce qu'elle "rende d'abord des comptes sur les rapports entre la tutelle et le musée du Louvre". 

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"Il faut qu'il y ait quand même des gens qui assument des responsabilités. Est-ce que c'est la ministre de la Culture ? Est-ce que c'est la présidente du Louvre ? Est-ce que c'est un peu les deux ? Il faut à un moment assumer des responsabilités s'il y a eu des défaillances", martèle le député qui précise que "la priorité, c'est probablement d'essayer de retrouver ces voleurs parce que les Français ont mal au cœur".