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La parure de l'impératrice Eugénie, exposé au Musée du Louvre, le 14 janvier 2020.
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Un cambriolage spectaculaire a eu lieu dimanche 19 octobre peu après l'ouverture du Louvre, le musée le plus visité au monde, où un commando de quatre malfaiteurs s'est emparé de huit bijoux du XIXe siècle d'une "valeur inestimable" avant de prendre la fuite.
Pour l'heure, seule une neuvième œuvre dérobée, la couronne de l'impératrice Eugénie, a été retrouvée. Elle avait été abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est "en cours d'examen", a détaillé le ministère de la Culture, évoquant une effraction "particulièrement rapide et brutale". Emmanuel Macron a promis de "retrouver les œuvres" et de traduire en justice les auteurs.
La parure de l'impératrice Eugénie, exposé au Musée du Louvre, le 14 janvier 2020.
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le diadème, le collier et les boucles d'oreilles d'une même parure ont été dérobés. Ils appartiennent à la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe, et de la reine Hortense, la fille de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon. Ni le commanditaire ni le joaillier ne sont connus.
Le diadème est orné de 24 saphirs, dont dix très petits, entourés de 1083 diamants. Le collier se compose de huit saphirs de tailles différentes et de 631 diamants. La paire de boucles d’oreilles se compose d’un petit saphir et compte 59 diamants au total. Les pierres de ces trois bijoux sont mises en valeur dans des montures en or et ont été portées successivement par la reine Hortense, la reine Marie-Amélie et Isabelle d’Orléans.
La parure, qui était à l'origine complétée par trois broches, un peigne et deux bracelets, a été transmise de génération en génération au sein de la famille d’Orléans jusqu’en 1985. Mentionnée dans une lettre du duc d’Orléans à Hortense de Beauharnais, elle pourrait provenir d’un legs de l’impératrice Joséphine à sa fille. Selon une légende familiale, aujourd’hui invérifiable, la parure aurait même appartenu autrefois à Marie-Antoinette.
La parure de Marie-Louise, exposé au Musée du Louvre, le 14 janvier 2020.
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le collier et une paire de boucles d'oreilles de la parure de Marie-Louise ont également été volés. Le collier est composé de 32 émeraudes, et de 1 138 diamants. L’émeraude centrale, de 13,75 carats, est taillée en huit facettes. Les boucles d’oreilles comportent deux émeraudes de 45,20 carats, quatre autres émeraudes et 108 diamants.
Offerte par Napoléon à sa seconde épouse autrichienne, Marie-Louise, lors de leur mariage en mars 1810, cette parure célèbre leur union après sa séparation avec Joséphine, incapable de lui donner un héritier. Elle a été réalisée par le joaillier François-Régnault Nitot.
Cette broche a été réalisée par Alfred Bapst pour l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, en 1855. Elle présente une rosace de sept diamants autour d’un solitaire, des diamants en forme de poire, ainsi qu’un brillant triangulaire avec suspensions. La monture en argent doré comporte 94 diamants au total, et le revers est ciselé de rinceaux et de feuilles dans un style historiciste inspiré du XVIIIe siècle.
Diadème de l'impératrice Eugénie, exposé le 16 novembre 2004, à la galerie Apollon.
Crédit : JOEL ROBINE / AFP
Ce diadème dérobé par les malfaiteurs appartenait à l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Il avait été réalisé pour elle peu après son mariage avec Napoléon III en 1853. L’ensemble réunit 212 perles, dont 17 en poire, et près de 2 000 diamants, posés sur un bandeau de perles et de feuilles de diamants.
À droite, le nœud de corsage de l'impératrice Eugénie, exposé le 14 janvier 2020 au Musée du Louvre.
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Cette broche était à l'origine le centre d'un collier plus imposant qui était destiné à être exposé à l'Exposition universelle de 1855, puis à être porté par l'impératrice Eugénie. Elle est composée de deux boucles, décorées de 2 438 diamants et 196 roses.
Elle fut portée par l’impératrice pour des réceptions prestigieuses, notamment au château de Versailles en 1855 lors de la venue de la reine Victoria et à l’Hôtel de Ville en 1856, avant d’être réduite à un simple nœud en broche. En 1864, la souveraine souhaita conserver uniquement le nœud en guise de broche de corsage.
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