Un an après les élections législatives, les députés sont au bord de la crise de nerf. Sessions tardives, textes de lois qui s'enchaînent, exigence décuplée... Les élus se plaignent d'être surmenés. Au point que même le Président du Palais Bourbon, François de Rugy, monte au créneau pour demander le ralentissement de la cadence.
Pourtant Aurélien Pradié, député Les Républicains de la 1ère circonscription du Lot, balaie ces complaintes. "Quand on a la chance d'être député de son pays (...), on ne se plaint pas. Moi je ne me plains pas. Tous les jours je sers mes idées, je tâche d'être utile aux autres. Ça suffit à ne pas être fatigué", explique-t-il au micro de RTL jeudi 7 juin.
L'élu estime que le surmenage est un "sujet indécent" et préfère accuser l'exécutif de vouloir expédier les débats et les textes législatifs. "L'Assemblée nationale est à la charrette du gouvernement, c'est-à-dire qu'aujourd'hui le Parlement ne maîtrise rien de l'ordre et jour. C'est le gouvernement qui commande."
Tout cela montre "la manière dont le gouvernement traite le Parlement". "Aujourd'hui le gouvernement nous considère comme des exécutants, nous demande d'aller vite, de ne pas réfléchir - ou en tous cas le moins possible", affirme le député qui a déposé un amendement pour consacrer l'appellation "chocolatine" plutôt que celle de "pain au chocolat".
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