Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi 12 septembre une "ère nouvelle" avec un Parlement fragmenté, affirmant "espérer" que "les compromis se tisseront" entre les différentes forces politiques dans la constitution d'un gouvernement.
"On a une ère nouvelle avec un Parlement qui représente la France dans sa diversité et qui va supposer des compromis. C'est au gouvernement de porter des projets, de faire passer des textes de loi, mais aussi d'administrer. Le président a ses compétences propres", a expliqué le président de la République, lors d'une visite au Havre, aux côtés d'Édouard Philippe, pour commémorer la libération de la ville du joug nazi en septembre 1944, il y a 80 ans.
Interrogé sur son rôle dans cette période inédite, notamment vis-à-vis du Premier ministre Michel Barnier, le chef de l'État a affirmé : "Je tiens le rôle que j'ai toujours tenu, en étant au contact de nos compatriotes." Et de poursuivre : "Après, c'est dans la durée, dans la pratique, que les choses vont se faire naturellement. Mais j'espère aussi que les compromis se tisseront pour le pays parce que c'est ce dont on a besoin."
Emmanuel Macron a en revanche refusé de s'exprimer sur sa relation avec Michel Barnier, issu des Républicains et qu'il a nommé il y a une semaine à Matignon, affirmant se tenir à la même "ligne" depuis sept ans vis-à-vis du chef du gouvernement. "C'est comme ça que le bon fonctionnement des institutions se passe et que la France peut être bien présidée et bien gouvernée", s'est-il justifié.
"On travaille dans une intimité, une confiance, mais on ne livre pas les choses à tout le monde dehors", a-t-il ajouté. "Il travaille, il écoute, il concerte et il va bâtir", a-t-il dit au sujet du Premier ministre, qui a entamé une série de consultations avec les différents partis politiques représentés au Parlement, en se rendant notamment ce jeudi aux journées parlementaires des Républicains en Haute-Savoie.
Le chef de l'État a enfin montré des signes d'ouverture sur la question du changement de mode de scrutin, alors que plusieurs familles politiques, comme le Rassemblement national ou au sein du Nouveau Front Populaire, réclament la mise en place de la proportionnelle aux législatives.
"Je pense que c'est un sujet institutionnel qui existe, qui n'est pas d'hier. Et je suis favorable à ce qu'on puisse se saisir de la question en demandant à des experts d'abord d'expliquer ce que ça veut dire, où cela irait, quel serait le schéma possible, pour que les formations politiques puissent s'exprimer dessus", a conclu Emmanuel Macron.
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