Attaque au couteau à Nantes : "Pas un faits divers mais un faits de société", réagit Bruno Retailleau
Élisabeth Borne et Bruno Retailleau sont arrivés à Nantes quelques heures après l'attaque au couteau dans le lycée Notre-Dame de Toutes-Aides, tuant une lycéenne. Ils ont rendu hommage à la victime.
Après l'attaque au couteau survenue dans le lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides, à Nantes, une lycéenne est morte de ses blessures et trois autres élèves ont été blessés. Les ministre de l'Intérieur et de l'Éducation nationale sont arrivés en fin d'après-midi sur place.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé, à son arrivée au lycée nantais, que l'attaque au couteau n'était "pas un fait divers" mais que cette "tragédie est un fait de société". "Nous sommes dans une société qui a encouragé le laxisme, qui a voulu déconstruire les interdits, l'autorité, l'ordre, les hiérarchies et qui a accouché finalement de toute cette violence", a-t-il déclaré à la presse.
Face à la presse, il était accompagné de la ministre de l'Education Elisabeth Borne. Cette dernière a apporté des précisions sur les victimes de l'attaque au couteau d'un jeune de 16 ans. Elle a souligné qu'on ne pouvait "garantir " qu'un des jeunes blessés à Nantes soit "totalement tiré d'affaire", à la suite de l'agression où une lycéenne de Notre-Dame de Toutes-Aides a perdu la vie, décédée au CHU de Nantes.
Les faits se sont déroulés vers 12h45. L'adolescent avait été vu dans un premier temps le long d'un couloir du premier étage, où il a agressé une première fille. L'agresseur, vêtu d'un pantalon noir, d'une veste noire et d'un casque de moto noir, a ensuite poursuivi d'autres élèves dans ce couloir et est entré dans une première salle de classe, puis une seconde dans laquelle il a agressé ses trois autres victimes. Les élèves étaient alors en cours.
Il s'est ensuite éclipsé de la salle de classe alors que des enseignants tentaient de le frapper à coups de chaise. C'est en bas des escaliers que le responsable informatique de l'établissement l'a attrapé et maintenu au sol le temps que les forces de l'ordre arrivent.
