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Après Castaner et de Rugy, Bergé candidate à la présidence du groupe LaREM à l'Assemblée
Après Christophe Castaner et François de Rugy, la députée des Yvelines Aurore Bergé s’est déclarée candidate en vue de la succession de Gilles Le Gendre à la tête du groupe majoritaire à l'Assemblée, en septembre.
Aurore Bergé sur le perron de l'Élysée, le 17 octobre 2017
Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP
Ils sont désormais trois. Après François de Rugy et l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, c'est au tour d'Aurore Bergé de se déclarer candidate à la présidence du groupe La République En Marche (LaREM) à l'Assemblée, en vue de la succession de Gilles Le Gendre, critiqué en interne et qui va quitter ses fonctions à la rentrée.
La députée des Yvelines a officialisé sa candidature ce samedi 1er août, dans un message que l'AFP s'est procuré. Le scrutin est prévu les mercredi 9 et jeudi 10 septembre pour dévoiler le résultat à l'ouverture des journées parlementaires LaREM, organisées à Amiens les 10 et 11 du même mois.
Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir "envie" d'être présidente du groupe, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire à l'Assemblée. "Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller", ajoute la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l'Assemblée rejoints par des députés LaREM.
Des critiques contre Gilles Le Gendre
"Vous savez d’où je viens. Mais si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent !" mais pour "construire autre chose, d’autres idées, d’autres méthodes", a ajouté cette ancienne juppéiste réputée proche de l'ex-Premier ministre Édouard Philippe.
Elle dit aussi vouloir défendre un groupe "qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif". Aurore Bergé fait partie des députés critiques vis-à-vis de la présidence de Gilles Le Gendre, fragilisé par des départs d'élus du groupe LaREM, jusqu'à la formation en mai d'un 9e groupe politique à l'aile gauche puis d'un 10e à l'aile droite, faisant perdre la majorité absolue à LaREM.
