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Florence Parly, Gérard Collomb, Édouard Philippe et Nicole Belloubet lors de l'annonce du plan terrorisme, présenté le 13 juillet 2018
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
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32 mesures. Elles composent le plan antiterrorisme, présenté par Édouard Philippe ce vendredi 13 juillet. Cela vient ainsi compléter le dispositif de prévention de la radicalisation, présenté le 23 février à Lille.
Le nouveau plan antiterroriste de Matignon se déploiera sur fond d'évolution de la menace terroriste, devenue endogène, et d'inquiétudes autour des "sortants", les détenus condamnés pour des faits de terrorisme ou radicalisés en prison et qui doivent sortir de détention. Une source élyséenne avait estimé en mai que, d'ici fin 2019, 10% des condamnés pour terrorisme et près d'un tiers des détenus de droit commun radicalisés sortiraient de détention, soit environ 450 personnes.
Parmi les mesures annoncées, Édouard Philippe a confirmé la création d'un parquet national antiterroriste. Autre annonce : la création d'une "cellule de profilage des auteurs d'actes terroristes et d'identifications des facteurs de passage à l'acte". Comment va-t-elle fonctionner ?
L'entourage du Premier ministre expliquait dans les colonnes du Parisien que cette cellule doit "conduire un travail sur les caractéristiques communes aux auteurs d’attentats ou de tentatives d’attentats pour dégager des critères objectifs de dangerosité chez les individus radicalisés". Ainsi le gouvernement souhaite mieux analyser les processus de basculement dans le terrorisme. L'objectif étant de pouvoir ensuite les anticiper.
C'est donc un vrai travail de fourmis qui sera opéré, afin de dégager des critères objectifs de dangerosité chez les individus radicalisés. Cette annonce n'est cependant pas une nouveauté. L'Express dévoile que "dans l'ombre", les "services spécialisés travaillent depuis de longs mois, sur le profilage de ces personnes".
Les derniers attentats qui ont frappé la France vont être finement analysés. De même pour les sept attaques terroristes déjouées depuis le début de l'année, pour "établir une sorte de portrait-robot", précise l'hebdomadaire.
Et d'ajouter : "Tous les éléments recueillis à l'occasion des procédures judiciaires sont exploités. Il peut s'agir d'un examen détaillé de l'emploi du temps des dernières heures avant la commission des faits, de nouveaux interrogatoires des familles, d'une étude des sites consultés ou des serments d'allégeance prononcés".
Cette cellule sera aussi accompagnée d'une unité de suivi des "sortants". Elle sera constituée au sein de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Ucalt), rattachée à la Direction générale de la police nationale (DGPN). "Le recours à l'assignation à résidence sous surveillance électronique mobile sera facilité (...) Par ailleurs, le non-respect du contrôle judiciaire par les personnes mises en examen pour faits de terrorisme doit entraîner une réponse judiciaire systématique", a expliqué Édouard Philippe.
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