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"On ne pouvait pas rêver mieux" : Duralex récolte plus de cinq millions d'euros de promesses d'investissements en quelques heures
L'entreprise a reçu en quelques heures plus de 5 millions d'euros de promesses d'investissement. Objectif : augmenter les "fonds propres", avec lesquels Duralex entend investir dans de "nouveaux modèles, acheter de nouvelles machines".
Le fond d'un verre Duralex
Crédit : DR
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La verrerie, Duralex, reprise par ses salariés en 2024, a reçu en quelques heures, le 3 novembre, plus de cinq millions d'euros de promesses d'investissements, destinés à assurer la poursuite de son redressement. Une levée de fonds directement auprès des Français, en échange de 8% d'intérêts par an, pendant sept ans, et en partie défiscalisés.
Un grand succès, selon le directeur général de Duralex, François Marciano. Au micro de RTL, il explique que "les 250 salariés sont sur un nuage". "On ne pouvait pas rêver mieux. Nous, on espérait faire un carton, on espérait avoir les 5 millions d'euros en quatre semaines. On les a eus en six heures", explique-t-il.
Heureux et soulagé, le patron de Duralex confie : "Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Il y a tout : il y a des petits investisseurs et il y a le particulier. Ça va de 200 à 30.000 euros. Nous, on est juste là pour transmettre Duralex, à la génération suivante". Près de 7.000 personnes ont réservé un investissement, jusqu'à 30.000 euros pour l'une d'entre elles. 5,8 millions d'euros de promesses avaient été faites peu après 15 heures.
33 millions de chiffre d'affaires
François Marciano retrace le parcours de son entreprise. Basé à La Chapelle-Saint-Mesmin, près d'Orléans, Duralex a connu des difficultés financières avant d'être repris à la barre du tribunal de commerce mi-2024 par ses plus de 200 salariés. Si la trajectoire est depuis "conforme" à celle du plan de sauvegarde validé par le tribunal de commerce, selon François Marciano, "beaucoup reste à faire" et l'entreprise n'est "pas encore sauvée".
Duralex, qui revendique 33 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année après 26,4 en 2024, estime qu'elle dégagera des bénéfices si elle franchit la barre des 35 millions. "Dans les années 80, on avait 25% d'industrie en France. Il n'y en a plus que 9. Les Français, ils n'en peuvent plus. Ils disent : 'Il faut arrêter ça, il faut arrêter le massacre'". La marque, qui fête ses 80 ans cette année, veut aussi développer de nouvelles collaborations, portée par sa dernière opération avec La Poste et l'animateur Stéphane Bern.