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Alain Duhamel
Crédit : Damien Rigondeaud
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Après plusieurs mois de tensions post-électorales, l’eurodéputé souverainiste a claqué la porte du Front national ce jeudi 21 septembre. "C’est la crise, mais la crise existait déjà depuis l’élection présidentielle", tempère Alain Duhamel. Selon lui, l’ex vice président du Front national sert de victime expiatoire après les déconvenues électorales du FN en 2017, faute de pouvoir attaquer Marine Le Pen dans un parti où l’on pratique le culte du chef.
"Florian Philippot n’a pas fait pénitence depuis la présidentielle, au contraire, il n’a cessé de prendre ses distances", souligne également Alain Duhamel : "Il va fournir la victime et le bouc émissaire". "Son départ va affaiblir le FN", prédit l’éditorialiste. "Intellectuellement, c’était lui qui fournissait les idées, les démonstrations et les justifications", explique-t-il, "sociologiquement, c’est lui qui avait eu l’idée de s’adresser aux classes populaires sur des termes sociaux".
Après le départ de Marion Maréchal-Le Pen, le Front national a perdu ses ailiers. Pour Alain Duhamel, Florian Philippot est également perdant. Sans parti, il va jouer un rôle politique bien moins important. Si son arrivée chez Les Républicains est inimaginable, il paraît difficile de l’imaginer rejoindre Florian Philippot pour Alain Duhamel.
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