Agression de Jérémie Bréaud à Bron : "C’est anxiogène", explique le maire LR
Dans une tribune publiée dans "Le Figaro", les maires de Bron et de Valence demandent de déchoir de ses droits civiques toute personne coupable d’outrage ou de violence à l’égard d’un élu. Le maire de Bron a été agressé mercredi 24 février.

Il avait déjà été menacé de mort et de décapitation à plusieurs reprises depuis l’automne, le maire Les Républicains de Bron dans la métropole de Lyon, Jérémie Bréaud, a vu sa voiture caillassée mercredi 24 février, défoncée sur un parking. Il a ensuite été pris pour cible par des jets de projectiles, des insultes de la part d’un groupe d’une dizaine de personnes.
"On nous a prévenu qu’une voiture était en train d’être caillassée sur le parking d’à côté, défoncée. Sur place, on a retrouvé une dizaine d’individus, d’une grosse vingtaine d’années qui était déjà là à notre arrivée une heure avant et qui ont commencé à nous insulter, à nous menacer physiquement et aussi à nous lancer des projectiles. Canettes de bières, bâtons et puis cailloux. Et puis, j’ai vu, c’est la première fois que cela m’arrive, une canette grand format, je l’ai vu arriver. J’ai vu l’impact contre le mur qui était derrière. Honnêtement c’est anxiogène.", raconte Jérémie Bréaud.
Les maires qui prônent la fermeté seraient donc des cibles. "Si depuis 6 mois je n’avais rien fait sur cette thématique-là, je ne serais pas là devant vous aujourd’hui. Mais c’est de ma responsabilité de protéger les plus fragiles, ceux qui subissent toutes ces incivilités. Mais par clientélisme, on préfère mettre cela sous le tapis pour ne pas faire de vagues. Et sauf qu’à un moment, cela vous pète à la figure."
Le maire de Bron avait cosigné dans le Figaro, avec d’autres maires, une tribune demandant à déchoir de ses droits civiques toutes personnes se rendant coupables.