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Nicolas Sarkozy en juillet 2016
Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP
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La campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007 a-t-elle profité de financements libyens ? L'ex-chef de l'État a été placé en garde à vue mardi 20 mars, pour la première fois dans ce dossier sur lequel les juges enquêtent depuis cinq ans. "Un coup de tonnerre", estime Alain Duhamel, qui dépeint une "procédure humiliante". "Pour qu'on l'applique à un ancien chef de l'État, il faut soit que l'on pense qu'il va prendre la poudre d'escampette, soit qu'il cherche à se concerter avec d'autres personnes mises en cause".
Mais le plus probable, selon l'éditorialiste, est que les magistrats disposent d'éléments nouveaux dans ce dossier particulièrement "opaque" et "complexe". "Jusqu'à présent, il n'y a que des indices (...) On sait que les déclarations d'anciens dignitaires libyens sont forcément suspectes (...) On sait aussi que les intermédiaires qui ont pris la parole à plusieurs reprises ne sont pas exactement des prix de vertu".
Nicolas Sarkozy a toujours nié toute responsabilité dans ce dossier et n'a jamais été condamné dans de nombreuses affaires. "Il continue donc à bénéficier, même si le dossier avance, de la présomption d'innocence à ce stade", poursuit Alain Duhamel. Et de conclure : cette garde à vue "prouve que la justice française ne fait preuve vis-à-vis des plus puissants ni de complaisance, ni de déférence, ni de timidité".
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