Une vidéo qui parasite l'interview du 14-Juillet ? Se promenant avec son épouse au jardin des Tuileries à Paris, Emmanuel Macron a été interpellé par un groupe de "gilets jaunes". Des phrases comme "Tu vas virer", "Macron démission", "Vous êtes mon employé" ont fusé en direction du président de la République.
L'un des "gilets jaunes" qui a fait face au chef de l'État revient sur cette rencontre improvisée. Richard, 48 ans et originaire de Saint-Quentin dans l'Aisne raconte au Parisien être venu participer à la manifestation du personnel soignant, place de la Bastille à Paris et être tombé "par hasard" sur le couple présidentiel.
Avec d'autres "gilets jaunes", Richard va alors crier "Macron démission" et la réponse du président va le surprendre. "Un bon 14 juillet. Vous pouvez vous égosiller. Il y a une démocratie", a-t-il lancé. La réaction du "gilet jaune" est immédiate. "À ce moment-là, j'étais fou de rage. C'est de la provoc' et une forme de mépris. Déjà que je suis sanguin, mais alors c'est encore pire face à quelqu'un que je n'aime pas", raconte-t-il.
Revenir avec quelque chose qui a mis les gens dans la rue, c'est scandaleux
Richard, sur la réforme des retraites
Sur BFMTV, Richard explique être "le premier" à avoir interpellé Emmanuel Macron. "Je lui parle sans aucune animosité directe, même si je ne l'aime pas du tout". Le cariste poursuit son récit : "Je lui dis : 'Monsieur le président, arrêtez avec la Brav, supprimez la Brav, parce que ce que j'ai vu il y a encore une heure, c'est insupportable'. C'est vrai que je ne suis pas dans mon état normal à ce moment-là, pas complètement en tout cas".
Quelques instants plus tôt, le manifestant venait de "se faire gazer", comme il le raconte. "Comment voulez-vous qu'on réagisse ? On ne peut pas réagir normalement. Dans des conditions pareilles, c'était compliqué. Je n'ai pas de regrets sur le fond, mais j'aurai aimé expliquer nos revendications plus clairement, c'est sûr", reconnaît-il. Richard va interpeller Emmanuel Macron sur le retour du sujet hautement polémique de la réforme des retraites. "Je lui demande pourquoi il ressort ça maintenant", explique-t-il à BFMTV.
"Je lui dis : 'Attendez ! Laissez-nous respirer (...) On sort de trois, quatre mois de coronavirus, de crise, de chômage qui nous tombe dessus... Revenir avec quelque chose qui a mis les gens dans la rue il y a quelques mois en arrière, c'est scandaleux. On dirait que c'est vraiment de la provoc'", se souvient-il. En conclusion, le Saint-Quentinois estime, dans Le Parisien : "Il m'a eu, c'est clair. À la fin, le ton est redescendu. Il a du bagou. Je n'arrivais même pas à le maudire. Je pense qu'il l'a fait exprès de venir voir le gueulard de la bande".
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