Le manque de pluie, les sols secs (de la poussière jusqu'à 1 mètre et demi de profondeur), la chaleur surtout dans l'Ouest ... Nous sommes en 1976 et pas encore l'été. Après un hiver doux et sec, le manque d'eau est cruel dès le mois de mai.
La production de pommes de terre et de betterave baisse. Dès juin 1976, des réserves d'eau sont à sec en Bretagne et Normandie et faute d'herbe, on craint de ne pas pouvoir nourrir les bêtes. Des restrictions d’eau sont mises en place.
La moitié des habitants de Saint-Brieuc n’ont plus d’eau au robinet au 1er juillet 76. On distribue un seau d’eau par jour par personne. C’est le système D pour les Briochins : "Hier, je me suis lavé à l'eau de cologne", témoigne un Briochin au micro d'un reporter de RTL. Certains font fortune, comme les sourciers.
Tout l’été, la situation s’installe et fait planer des airs de films catastrophe. RTL se mobilise notamment avec une certaine émission “Les routiers sont sympas” : les routiers aident les agriculteurs à transporter les pailles et les fourrages. "Les routiers sont sympas n'est pas une formule mais une réalité", se réjouit Max Meynier.
Comme l’été dernier, les intenses feux de forêt ravagent le territoire, plus de 80.000 hectares en 1976. Les pluies et les orages en août succèdent au manque d’eau, mais la sécheresse n’en est pas finie pour autant. Un impôt spécial est créé pour financer une aide de plus de 2 milliards de l’Etat aux agriculteurs.
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