Orages : comment expliquer la violence générée par de tels événements
Pendant la soirée et la nuit de mercredi, de violents orages ont touché presque la totalité du pays causant de nombreux dégâts et la mort de deux personnes.
Un phénomène météorologique ultra-violent. Les orages ont balayé la France dans la soirée et la nuit de ce mercredi 25 juin. Cela a également soufflé très fort : près de 140 km/h à Bailleul-le-Soc dans l'Oise, 120 km/h en Seine-et-Marne, 114 km/h à Montauban, avec parfois l'impression d'être au cœur d'une tornade.
Cette situation a été causée par un type précis d'orages : les orages supercellulaires. Ils sont les numéros 1 en matière de dangerosité. Ils ont été créés par le fort conflit de masses d'air très chaud qu'il y a eu ce mercredi 25 juin avec l'air froid qui est arrivé du sud-ouest puis qui a traversé le pays du sud au nord.
Les orages supercellulaires sont énormes, ils peuvent mesurer entre 20 et 50 kilomètres de long. C'est trois fois plus grand qu'un orage classique. À l'intérieur, c'est le chaos. L'activité dans ce nuage est très dense. Il y a des vents qui montent, d'autres qui descendent, et qui changent de direction en fonction de l'altitude. On parle de cisaillement des vents. C'est comme si on était dans une machine à laver avec l'essorage au maximum.
Cette turbulence crée des phénomènes météo-violents comme de fortes rafales de vent, beaucoup de pluie en peu de temps et de gros grêlons. C'est d'ailleurs seulement les orages supercellulaires qui peuvent créer des grêlons de plus de 5 cm.
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