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Rosée du matin sur une branche de sapin.
Crédit : JEAN-PIERRE MULLER / AFP
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La rosée, ce n'est pas seulement ces gouttelettes d'eau que l'on retrouve sur l'herbe au petit matin, après une nuit un peu fraîche. Il s'agit d'un phénomène observé de près par les météorologues. Le "point de rosée" désigne la température de l'air ambiant à laquelle la vapeur d'eau se condense pour reprendre une forme liquide, souvent sous l'apparence de gouttelettes.
Au mois de juillet, le point moyen de rosée sur la Terre était de 11,7 degrés. C'est le plus haut jamais enregistré. Un record que l'on doit au réchauffement climatique. L'augmentation des températures mondiales accélère l'évaporation de l'eau, l'air devient donc de plus en plus humide.
Cela signifie aussi que l'eau se raréfie ailleurs comme sur les sommets et surtout dans les sols. Un point de rosée élevé explique également les épisodes de pluies intenses, notamment pendant l'été.
Plus la température du "point de rosée" se rapproche de la température ambiante, plus l'air est humide. Un air très humide, rend les grosses chaleurs encore plus insupportables puisque l'humidité empêche la sueur de s'évaporer. Il devient alors impossible de se refroidir.
L'augmentation de ce "point de rosée" est donc le symptôme d'un dérèglement du cycle de l'eau, qui ne présage rien de bon.
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