L'Ouragan Beryl passe en catégorie 5 : quels sont les critères de cette classification ?
L'Ouragan Beryl qui menace les Antilles a atteint la plus forte catégorie sur l'échelle de Saffir-Simpson, tôt mardi 2 juillet au matin.
Dans la nuit de lundi à mardi 2 juillet, l'ouragan Béryl, qui balaye plusieurs îles du sud-est des Antilles, avec des pluies et des vents extrêmes dévastateurs, a gagné à nouveau en intensité pour atteindre la catégorie 5, a annoncé le Centre national américain des ouragans (NHC).
Il "devrait encore être proche de l'intensité d'un ouragan majeur" avec des vents allant jusqu'à 260 km/h, en poursuivant sa trajectoire jusqu'à la Jamaïque qu'il doit atteindre mercredi, a mis en garde le NHC dans cet avant-dernier bulletin.
L'ouragan a déjà fait d'importants dégâts dans les Antilles, et au moins un mort dans l'archipel anglophone de Saint-Vincent-et-les-Grenadines mardi, mais devrait perdre un peu en intensité au large de la Jamaïque mercredi, toujours selon le Centre national américain des ouragans (NHC).
L'échelle de Saffir-Simpson
Sur l'échelle de Saffir-Simpson, utilisée pour décrire l'intensité des tempêtes, la catégorie 5 est la plus forte, correspondant à des vents supérieurs à 252 km/h et avec des effets "potentiellement catastrophiques".
Développée en 1971 par Herbert Saffir, un ingénieur civil, et Robert Simpson, alors directeur du National Hurricane Center (NHC) aux États-Unis, l'échelle de Saffir-Simpson divise les ouragans en cinq catégories en fonction de la vitesse maximale soutenues des vents. Chaque catégorie donne une indication de la gravité des dommages attendus.
Les ouragans de catégorie 1 se caractérisent par des vents entre 119-153 km/h et des dommages mineurs. Ceux de catégorie 2 peuvent voir leurs rafales atteindre jusqu'à 177 km/h et causent dégâts considérables aux infrastructures.
Les ouragans qui atteignent la catégorie 3 se caractérisent eux par des vents entre 209-251 km/h. Leurs ravages sont très importants et peuvent provoquer des coupures de courant et d'eau pendant plusieurs semaines. La catégorie 4 est d'autant plus dangereuse puisque ces rafales de 251km/h menacent directement les individus et entrainent des blessures, voire des décès.
À cela s'ajoute les inondations causées par la pluie et la montée des eaux, ce facteur n'est pas compris dans l'échelle de Saffir-Simpson.
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