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Canicule : pour Louis Bodin, l'épisode n'aura "pas la même ampleur" que celui de 2003
ÉCLAIRAGE - Le prévisionniste a rappelé que le plus important lors d'un épisode caniculaire, c'est sa durée. Celui qui nous attend est estimé à une semaine au maximum, quand celui de 2003 s'était étendu sur quinze jours.
La ville de Paris
Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP
La France s'attend au pire, mais il n'est pourtant pas forcément à venir comme l'a indiqué Louis Bodin, prévisionniste-présentateur de la météo sur RTL. Invité à apporter des précisions sur l'épisode caniculaire qui va s'abattre sur la quasi-totalité du pays à partir de ce lundi, il a estimé qu'il ne fallait pas redouter des conséquences aussi dramatiques qu'en 2003, où plus de 15.000 décès avaient été recensés.
"Ce qu'il y a de plus important, c'est la durée, car elle fragilise les organismes et les personnes", a-t-il expliqué. L'épisode qui nous attend "devrait normalement s'arrêter dimanche 30 juin (après 5 ou 6 jours de fortes chaleurs selon les régions), alors qu'en 2003, il avait duré 15 jours", rappelle Louis Bodin qui ne s'attend "pas à la même ampleur".
En revanche, un facteur va accentuer l'effet de chaleur ressentie selon le spécialiste : l'urbanisation. "Entre mercredi 26 et jeudi 27, lorsque le béton va avoir accumulé de la chaleur, il va la restituer et ça va devenir irrespirable, y compris en pleine nuit", prévient Louis Bodin. "Ce n'est pas l'air qui va devenir plus chaud mais c'est bien le béton qui fait rayonner cette chaleur accumulée durant la journée", précise-t-il.
