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Un nourisson qui pleure (illustration)
Crédit : DIDIER PALLAGES / AFP
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L'enquête sur les agressions sexuelles sur des bébés à l'hôpital de Montreuil a permis d'identifier formellement deux victimes. Leurs parents ont été invités à se constituer partie civile par le juge d’instruction, indique mardi le parquet de Bobigny dans un communiqué.
Le magistrat en charge de l'investigation a refusé les demandes de constitution de partie civile de 13 familles de bébés. D'après le parquet, "l'enquête, à ce stade, n'a pas permis d'établir qu'ils avaient été victimes".
"Conformément à l'article 2 du Code de procédure pénale, seules les victimes certaines, qui ont directement souffert du dommage causé par l'infraction, peuvent se constituer partie civile", a rappelé Éric Mathais, procureur de la République de Bobigny, dans un communiqué. Il a précisé que les parents des deux bébés identifiés comme victimes ont, eux, été "invités à se constituer parties civiles par le juge d'instruction".
Le procureur a tout de même rappelé, dans son communiqué, qu'à l'heure actuelle "deux nourrissons victimes" ont été identifiés et que "les investigations se poursuivent activement" pour que toute la lumière soit faite sur ce dossier".
"Si ces investigations venaient à mettre en évidence l'existence de faits nouveaux concernant d'autres victimes", de nouvelles familles pourraient se constituer partie civile, a-t-il-ajouté. Maître Besma Maghrebi, représentante de neuf familles avec deux autres avocats, a indiqué son intention de faire appel. "Nos clients sont choqués et dans l'incompréhension totale", a-t-elle réagi auprès de l'AFP.
Selon l'avocate, il existe "un faisceau d'indices" permettant la constitution de partie civile de ces familles. Elle a révélé que des parents n'ont pas su exclure avec certitude la présence de leur enfant sur des vidéos des faits qui leur ont été présentées pendant l'enquête.
Début août, une infirmière de l'hôpital André Grégoire de Montreuil et son ancien amant ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour agressions sexuelles imposées à des mineurs de moins de 15 ans et complicité. Ils sont également poursuivis, comme auteur ou complice, pour enregistrement ou fixation, détention et transmission d'images à caractère pédopornographiques.
Juliette S., l'infirmière mise en cause, a déclaré avoir agi à la demande de Redouane E., son ancien amant, qui lui aurait avoué "fantasmer sur des enfants", selon une source judiciaire. Dans une vidéo exploitée par les enquêteurs, l'infirmière met deux doigts dans la bouche d'un enfant. Dans une autre, le sexe d'un enfant est touché, "sous la forme de caresses" et d'un pincement, selon une source judiciaire.
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