Vertiges, euphorie, trous noirs : le gaz hilarant au volant, un nouveau fléau chez les jeunes automobilistes

"Protoxyde d'azote : rien d'hilarant". C'est le titre de la nouvelle campagne de la Fondation Vinci Autoroutes, publiée le 22 octobre. Cette dernière s'appuie sur les résultats d'une enquête Ipsos sur l'utilisation de protoxyde d'azote. Ces conclusions accablent grandement la jeunesse, les moins de 35 ans, principaux consommateurs de ce "gaz hilarant" pour un usage récréatif mais aux conséquences parfois mortelles.

"De plus en plus d'accidents de la route sont attribués à la consommation de protoxyde d’azote", présente l'étude transcrite par Vinci Autoroutes : "1 jeune de moins de 35 ans sur 10 a déjà consommé du protoxyde d’azote lors d’une soirée entre amis. Et parmi eux, 1 sur 2 en a pris en conduisant."

Aussi, "7 % des moins de 35 ans ont déjà été passagers d’une voiture dont le conducteur avait pris du protoxyde d’azote", présente la Fondation. Autre chiffre qui démontre la place grandissante de ce produit dans notre quotidien : "Plus d’1 Français sur 3 a déjà vu des capsules et des bouteilles de protoxyde d’azote sur la voie publique".

C'est pourquoi, la Fondation Vinci Autoroutes s'est décidée à réaliser cette campagne de sensibilisation, partageant notamment un clip vidéo qui fait froid dans le dos. Avec, au sein de celui-ci, le message de fin suivant : "Perte de connaissance, "trous noirs" au volant, addiction, risque de paralysie... Protoxyde d'azote : rien d'hilarant".

Une campagne déployée sur les aires d'autoroutes

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Les effets de ce gaz sont très dangereux, comme le rappelle le communiqué de la Fondation Vinci Autoroute. "Après inhalation, ce gaz provoque un effet euphorisant pendant environ 1 minute. D’autres effets peuvent également survenir dans les 30 à 45 minutes après la prise, comme des vertiges, une perte de contrôle, des distorsions visuelles et des "trous noirs". Les consommateurs sont alors exposés à une perte de contrôle totale de leur véhicule et peuvent provoquer des accidents ou se mettre inconsciemment en danger", indique la Fondation. 

L’objectif de cette campagne est donc "d'informer les voyageurs sur les risques, encore méconnus, liés à la consommation du protoxyde d’azote". Pour poursuivre sa sensibilisation, la Fondation a décidé de déployer un dispositif, vendredi 24 octobre, sur sept aires du réseau Vinci Autoroutes en collaboration avec l’association Protoside, engagée dans la prévention, la recherche et la prise en charge des intoxications au N2O.

Les points de sensibilisation sont les suivants : A10 – Limours-Janvry ; A10 – Aire de Tours La Longue-Vue ; A10 – Aire de l’Estalot ; A9 – Aire d’Ambrussum Nord ; A7 – Saint-Rambert-d’Albon Ouest ; A8 - Aire de Mougins ; A8 - Aire de Provence-Verdon ; A8 - Aire de Vidauban Sud – Vidauban.

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