Violences après la mort de Nahel : ce que l'on sait du profil et de la méthode des émeutiers

Pour la troisième nuit consécutive, des violences ont secoué de nombreuses villes aux quatre coins de la France après la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Au total, dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin, 667 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre. 

Dans la plupart des gardes à vue, les émeutiers ont entre 14 et 18 ans, d'après le ministère de l'Intérieur. Parmi ceux qui participent aux violences, la proportion de mineurs est forte, confirme un haut gradé de la Police nationale à RTL. Sur le terrain, de très jeunes adolescents ont été vus.

Les forces de l'ordre sont confrontées à des petits groupes très mobiles avec une méthode souvent éprouvée. D'abord, des poubelles sont enflammées au milieu de la rue. La police ou les pompiers doivent alors intervenir. Ces bandes effectuent ensuite des tirs de barrage de grosses fusées d'artifice, plus connues sous l'appellation de "mortiers", parfois par dizaines.

D'autres groupes peuvent se montrer plus violents. Ils s'attaquent à tous les lieux vus comme des symboles de l'État. Ces endroits se trouvent à l'intérieur ou à proximité des quartiers : mairies, centres sociaux, crèches, commissariats ou écoles. La rage vise les services publics dont les bâtiments sont les premières cibles.

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