VIDÉO - Mohamed Amra : “On va quand même pas pleurer”, les mots provocants du narcotrafiquant à son retour en France

Une arrivée spectaculaire. Au milieu de la nuit noire, les imposants 4x4 et les fourgons du GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie nationale, partent du tribunal de Paris et filent à toute vitesse vers la Normandie. Lourdement armés, les gendarmes escortent Mohamed Amra. Vers 2h10 du matin, il arrive dans l'une des prisons les plus sécurisées de France, Condé-sur-Sarthe dans l'Orne. Une vraie forteresse.

Au même moment, un hélicoptère de la gendarmerie se pose dans l'enceinte du centre pénitentiaire. Un dispositif exceptionnel pour l'homme le plus recherché de France. Le narcotrafiquant est ensuite placé au quartier d'isolement. 

Mohamed Amra est arrivé de Bucarest en France à bord d'un Falcon affrété spécialement par la France, toujours étroitement surveillé par les hommes du GIGN avant d'être présenté aux juges.

Le décollage de Bucarest, mardi 25 février, a été également surréaliste avec un dispositif de sécurité bien moins important et plus étonnant. Juste avant le décollage, Mohamed Amra, menotté, escorté par une dizaine de policiers d'élite roumain, entre dans le hall d'accueil de l'aéroport. Doudoune marron, cheveux roux, un petit sourire aux lèvres. Il est entouré de journalistes et de photographes à quelques centimètres de lui, sans distance de sécurité. 

France Télévisions parvient même à tendre son micro au narcotrafiquant. "On va quand même pas pleurer", répond le narcotrafiquant à la question du journaliste.