1 min de lecture
Vatican : 2 tombes ouvertes pour retrouver une ado disparue il y a 36 ans
L'affaire de la disparition d'Emanuela Orlandi en 1983 n'a jamais été résolue. Réseau pédophile, banque du Vatican, mafia, terrorisme, le mystère n'a toujours pas été percé.
Des manifestants réclamant la réouverture de l'enquête pour retrouver Emanuela Orlandi disparue le 22 juin 1983 à Rome
Crédit : Filippo MONTEFORTE / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
L'Italie a retenu son souffle ce jeudi 11 juillet, mais le dénouement de l'affaire Emanuela Orlandi qui dure depuis 36 ans ne sera pas pour aujourd'hui. Deux tombes ont été ouvertes dans un cimetière, juste à côté de la Basilique Saint-Pierre, pour tenter de retrouver les ossements de l'adolescente de 15 ans, fille d'une employée du Vatican, disparue à Rome le 22 juin 1983. Elles étaient vides, a annoncé le Vatican.
La cité avait autorisé leur ouverture après la réception, par l'avocate de la famille, d'un message anonyme écrit sous forme de code : "Cherchez l'endroit vers lequel pointe l'ange". Il s'agit du cimetière teutonique géré par le Vatican qui abrite deux tombes où étaient censées reposer deux princesses allemandes depuis 1840. Or, l'une des tombes est dénommée "Le tombeau de l'ange". Les enquêteurs espéraient y retrouver la dépouille de l'adolescente disparue.
Pietro Orlandi, le frère d'Emanuela qui ne cesse de réclamer la vérité et dénonce régulièrement le silence du Vatican, était présent, ainsi que les descendants des princesses enterrées. Depuis sa disparition, les enquêtes ont pris en compte de multiples hypothèses mêlant haut prélat, banque du Vatican, pègre et mafia romaine, milieu pédophile, service secret, groupe terroriste et autres pistes. Le mystère reste toujours entier.
