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Un attentat déjoué par un policier hors service dans un TGV Colmar-Paris
Un homme de 24 ans a été interpellé après avoir menacé de commettre un attentat dans un TGV Paris-Colmar vendredi 3 février. Il a été maîtrisé par un policier hors service.
(Illustration) Un train stationne dans la gare de Lorraine TGV lors de son inauguration en 2007.
Crédit : Jean-Christophe VERHAEGEN / AFP
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Un homme a menacé les passagers d'un TGV Colmar-Paris de commettre un attentat, vendredi 3 février au matin. Il a ensuite été maîtrisé, entraînant l'immobilisation de la rame en gare de Lorraine TGV. L’homme, âgé de 24 ans, "menaçait de se faire exploser" et avait demandé à des passagers s'ils croyaient en Dieu, mais ne disposait ni d'arme ni d'explosif, a expliqué à l'Agence France-Presse la gendarmerie de la Moselle.
Selon une source policière, l'homme a tout d'abord été maîtrisé par un policier qui n'était pas en service au moment des faits. Ce dernier voyageait dans le train, dans le cadre du dispositif "voyager-protéger". Ce système permet aux agents de prendre le train gratuitement, muni de leur arme individuelle, en échange de s'être signalés comme tels au chef de bord.
"La situation est terminée et sous contrôle. La personne a été interpellée", a rapporté à l'Agence France-Presse un porte-parole de la SNCF. La compagnie a précisé que le train avait pu repartir "après intervention des forces de l'ordre". RTL a constaté sur place qu'une trentaine de gendarmes du PSIG est également intervenue dans la matinée, en gare de Lorraine TGV.
"Le dispositif « Voyager protéger » que j’ai mis en place prouve chaque jour son efficacité pour la sécurité des Français dans les transports" a tweeté le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a félicité l'agent. Le train est arrivé en gare de Paris-Est à 11h36, soit avec un peu plus de deux heures de retard, selon le site de la SNCF.
