Toulouse : ouverture d'une information judiciaire pour un "viol en réunion" diffusé sur les réseaux sociaux
Une information judiciaire pour "viol aggravé en réunion" a été ouverte à Toulouse à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant l’agression d’une jeune femme à la sortie d’une discothèque. La victime de 19 ans a été auditionnée par les gendarmes.

Une enquête pour "viol aggravé en réunion" a été ouverte à Toulouse à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant l’agression d’une jeune femme à la sortie d’une discothèque. La victime a été auditionnée par les gendarmes.
Le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire ce mercredi 19 septembre au soir pour "viol aggravé en réunion" après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant l'agression d'une jeune fille à la sortie d'une discothèque. La jeune victime a porté plainte et une information judiciaire a été ouverte pour des faits de viol en réunion mais aussi pour l'enregistrement et la diffusion d'images du viol sur les réseaux sociaux.
Les quatre auteurs de ce crime sont en fuite, a précisé cette source, selon laquelle personne n'avait été pour l'heure placé en garde à vue. "On a besoin de calme et de discrétion", a-t-elle souligné, déplorant la diffusion de plusieurs images sur internet "avec la volonté d'identifier les auteurs".
Les images bloquées par la plateforme Pharos
Lundi, "au moins deux vidéos" avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, d'abord Snapchat puis Twitter, montrant le viol d'une jeune fille à la sortie d'une discothèque. Ces images ont été depuis bloquées par la plateforme Pharos, du ministère de l'Intérieur dédiée aux contenus illicites circulant sur internet.
Selon La Dépêche du Midi, les faits remonteraient à la nuit de samedi à dimanche et se seraient déroulés à Balma, une commune à l'est de l'agglomération toulousaine. Dans les vidéos, on peut voir la victime, âgée de 19 ans, subir les assauts de quatre hommes âgés de 25 à 30 ans. Depuis, la victime, qui a donné une interview, a pu être identifiée et elle a été auditionnée par les gendarmes.
La victime identifiée et auditionnée par les gendarmes
Les faits ont été confirmés par la victime, selon une porte-parole du parquet. La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, avait alerté les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse, en charge de l'enquête, "sur la diffusion de ces images", a expliqué la gendarmerie toulousaine.
Dans un tweet diffusé lundi, la police nationale a alors rapidement demandé de "ne pas relayer ces vidéos". Les personnes qui ont tourné les images du viol collectif sont passibles de lourdes peines de prison pour complicité et celles qui les ont diffusées de cinq ans d'emprisonnement, selon le code pénal.