Tentative d'incendie au domicile breton de Ferrand : un ADN découvert

L'enquête progresse après la tentative d'incendie du domicile de Richard Ferrand la semaine passée dans le Finistère. Selon le Télégramme, les premiers éléments issus des investigations sur place ont permis de mettre la main sur différentes traces d'ADN provenant d'un même individu, mais dont le profil génétique serait inconnu. Toujours selon le journal breton, les enquêteurs exploraient également la piste des menaces publiées sur les réseaux sociaux. 

Le 8 février dernier, la résidence privée du président de l'Assemblée nationale avait été visée par une tentative d'incendie "volontaire". "Une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant", avaient alors été découverts sur place, précisait la Gendarmerie nationale qui ajoutait alors : "L'origine criminelle ne semble pas faire de doute". 

Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, confirmait le même jour qu'il s'agissait bien "d'un incendie criminel". "Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations", avait alors tweeté Richard Ferrand, postant deux photos sur lesquelles on peut notamment voir une porte incendiée.

Plusieurs domiciles et permanences d'élus de la majorité présidentielle ont été dégradés depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" en novembre et certains d'entre eux ont fait l'objet de menaces, sur les réseaux sociaux mais aussi près de leurs domiciles. 

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