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Tags de cercueils dans Paris : trois ressortissants moldaves en garde à vue
Des tags avaient été retrouvés dans le 7e arrondissement de Paris, vendredi 7 juin. Ils étaient sous forme de cercueils, avec l'inscription "soldats français morts en Ukraine". Le parquet a confirmé à RTL que trois hommes ont été placés en garde à vue.
Trois hommes ont été placés en garde à vue pour "dégradations en réunion, dégradations en réunion sur un bien d’utilité publique et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit", a confirmé le parquet de Paris auprès de RTL, après la découverte vendredi 7 juin de tags dans le 7e arrondissement de Paris. L'enquête a été confié à la sûreté territoriale de Paris.
Cette mesure a été prolongée samedi soir, a précisé le parquet de Paris, sollicité par l'AFP. "Les investigations se poursuivent. La piste de l'ingérence étrangère n'est pas écartée à ce stade".
Ces tags représentaient des cercueils, avec la mention "soldats français morts en Ukraine". Ces graffitis étaient, selon le parquet, réalisés au pochoir. Les trois individus sont de nationalité moldave, nés en 2001, 2004 et 2006. Au total, huit tags de cercueil ainsi que trois tags en cyrillique ont été retrouvés, a-t-on appris de source policière.
La Moldavie a "fermement condamné cet incident" impliquant trois ressortissants du petit pays situé entre la Roumanie et l'Ukraine. "Cela fait partie d'une stratégie hybride pour nuire à notre image internationale", a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères moldave Mihai Popsoi. Chisinau, qui accuse régulièrement Moscou de tentatives de déstabilisation, "s'est dit prêt à coopérer avec la France pour clarifier la situation".
Selon BFMTV, un "collectif artistique ukrainien", "Mryia" a revendiqué cette action. "Cette action était une réponse aux actions inadéquates des autorités françaises envers nos militants qui ont déposé des cercueils près de la Tour Eiffel", ont-ils écrit.
Ce même collectif a revendiqué le dépôt de cercueils au pied de la tour Eiffel, la semaine dernière, affirmant que c'étaient des actions pour un "appel à la paix". Ces cercueils, recouverts d'un drapeau français, avec la mention "soldats français de l'Ukraine", avaient inquiété les autorités. Trois hommes avaient rapidement été interpellés.
Toujours selon nos confrères, les autorités doutent des affirmations de ce collectif.
