Cercueils au pied de la Tour Eiffel : un lien établi avec l'affaire dite des "mains rouges"

Selon une note de la direction de la sécurité de la proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) consultée par RTL, un lien est d'ores et déjà établi par les enquêteurs entre la dépose de cinq cercueils samedi matin au pied de la Tour Eiffel et les tags représentant des mains rouges apposés sur le Mur des justes du Mémorial de la Shoah à Paris dans la nuit du 13 au 14 mai 2024. 

Un homme au patronyme bulgare a été contrôlé samedi matin, juste avant la dépose des cercueils, par un effectif de police, aux abords de la Dame de fer. Le même nom apparaît dans l'enquête ouverte pour dégradations volontaires pour l'affaire des mains rouges. L'exploitation du téléphone du conducteur de la camionnette qui a transporté les cercueils établit le lien avec ce suspect, qui n'a pas encore été interpellé, précise la note. Son lien avec le groupe soupçonné d'avoir tagué les "Mains rouges" est confirmé à RTL par une source proche du dossier.   

Le conducteur ainsi que ses deux complices doivent être présentés à un juge d'instruction dans la journée. Ils étaient en garde à vue depuis samedi pour violence, dans ce cas pour violence psychologique, avec préméditation.

Il s'agit d'un bulgare âgé de 38 ans, d'un allemand de 25 ans et d'un mineur ukrainien de 16 ans. Tous trois se disent sans emploi et avoir besoin d’argent. Le conducteur du camion a déclaré aux enquêteurs avoir été payé 120 euros pour cette mission. Les deux jeunes eux 400 euros.

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