Pour la première fois, la France a rapatrié massivement des enfants de djihadistes. 35 mineurs et 16 femmes rentrent sur le territoire français depuis la Syrie après avoir été détenus sur place. Face à la crainte de l'embrigadement, comment suivre ses enfants ?
L'enfant sera pris en charge dès le tarmac grâce à un examen médical et psychologique immédiat. Puis, il va suivre un protocole bien rôdé aux côtés de magistrats, d'éducateurs, et de l'aide sociale à l'enfance. Ils seront placés en famille d'accueil, puis ils pourront vivre chez quelqu'un de leur famille, mais si et seulement si la justice l'autorise après enquête.
Certains de ces enfants sont déjà rentrés en France ces dernières années. L'ancien procureur, François Molins, redoutait alors que ces enfants ne soient des "bombes à retardement". Un diagnostic contredit par un certain nombre d'acteurs. "Nous nous sommes aperçus que c'étaient des enfants comme tous les autres, qui allaient à la maternelle, à l'école", estime Josin Bitton, avocate.
Mais les mois passés en zone de guerre sous le régime de Daech laissent des traces. Au début, certains enfants fouillent les placards pour vérifier qu'il n'y a pas d'armes, d'autres verbalisent des souvenirs d'exactions. Or, plus l'exposition au traumatisme dure, plus le traumatisme sera grave. Tous les professionnels s'accordent à dire qu'il convient de rapatrier ces enfants le plus rapidement possible afin qu'ils puissent grandir sans cette étiquette de terroriste sur le dos.
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