L'affaire du Dahlia noir, la mort mystérieuse de Jennifer Mary, le dossier Sharron Prior… Dans les annales criminelles, certaines affaires restent des énigmes. Certains dossiers ont été rouverts, d'autres résolus des dizaines d'années après les faits. Pour les plus mystérieux, les doutes planent toujours quant à l'identité des meurtriers. Parfois, le mystère est tel que certaines affaires deviennent les cold cases les plus énigmatiques de leur pays.
Cette semaine, L'Heure du Crime revient sur ces dossiers marquants. À commencer par le meurtre de Sophie Toscan du Plantier. Une productrice parisienne de 38 ans et femme du producteur de cinéma Daniel Toscan du Plantier, retrouvée sauvagement assassinée près de Schull, un village au sud de l'Irlande, le 23 décembre 1996. Elle a été battue à mort.
Le dossier sur la mort de Sophie Toscan du Plantier a été rouvert à la demande du parquet irlandais qui a engagé une équipe de détectives spécialisés dans les cold-cases. Pour rappel, Ian Bailey, principal suspect, a été condamné à 25 ans de prison, en son absence, par la France. L'Irlande refuse de l'extrader.
Elizabeth Short nourrissait le rêve de devenir actrice. Son corps est retrouvé mutilé dans un terrain vague. Son meurtre à Los Angeles en 1947 demeure l'un des plus grands mystères judiciaires américains.
Il y a 37 ans, Pierre Bouchet, un menuisier-ébéniste, est accusé du meurtre de sa maîtresse Joséphine Gardil, tuée chez elle à La Rochelle, au 3 bis rue des Chrysanthèmes. Cette dernière est découverte par son locataire, gisant dans le garage de son pavillon et baignant dans une mare de sang. Pierre Bouchet est finalement libéré quatre ans et demi plus tard, le 25 mars 1974, sans pour autant être acquitté.
Quarante-huit ans après le meurtre une adolescente canadienne de 16 ans, la police résout le plus célèbre des cold cases du Québec. L'affaire Sharron Prior. Au fil des années, le visage blond et angélique de la lycéenne était devenu à lui tout seul le symbole d'une enquête sans issue. Mais pas question de refermer le dossier, ne serait-ce que par respect pour la famille de la victime. Un entêtement payant, aidé par les progrès de la science.
Jennifer Mary avait quatorze ans. C'était une collégienne souriante et tranquille. Personne ne lui voulait du mal. Elle est pourtant retrouvée morte, poignardée chez elle, à Reims, au premier jour du printemps 2001. Cette seule scène de crime, témoignant d'un terrifiant acharnement du tueur, va dès le premier jour intriguer les policiers qui vont vite s'orienter vers l'acte de quelqu'un qui la connaissait.
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