"Sept à Huit" - Chauffeur tué à Bayonne : "L'un des criminels a dit que j'avais tué mon mari", confie la veuve

C'est une agression qui a ému la France entière : celle de Philippe Monguillot, chauffeur de tram et père de famille, mortellement roué de coups par plusieurs individus, après une altercation avec deux passagers au sujet d'un défaut de titre de transport et de port du masque, en pleine pandémie. Plongé de la coma, le père de famille décèdera cinq jours après l'attaque, laissant derrière lui une femme et trois filles. 

Ce dimanche 3 septembre, sa veuve, Véronique Montguillot, a accepté pour Sept à Huit de revenir sur cette terrible épreuve, à l'approche de l'ouverture du procès le 15 septembre, lors duquel comparaîtront les deux meurtriers présumés de son mari. 

Après être revenue sur les détails de l'agression d'une extrême violence subie par son époux, et les derniers instants de celui-ci, cette dernière a confirmé qu'elle assistera bien au procès avec ses filles. Très affectée, la veuve a également révélé le "choc" provoqué par une déclaration de l'un des suspects : "Lors d'une expertise psychologique d'un des deux criminels, il a quand-même été capable de dire que c'est moi qui avait tué mon mari, en demandant à ce qu'il soit débranché", a-t-elle confié, encore bouleversée par ces propos.

En mai dernier, Véronique Montguillot avait exprimé son indignation sur RTL après la requalification des faits d'"homicide volontaire" à "violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Un coup dur de plus pour la veuve, qui depuis le décès du père de ses filles tente d'"avancer", comme elle l'a expliqué ce dimanche soir sur TF1.

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