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La ville de Rennes, en Ille-et-Vilaine.
Crédit : RTL
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Quatre personnes ont été interpellées par la police dans un campement de quelque 350 migrants situé dans un parc du nord-est de Rennes. Ces interpellations ont eu lieu alors que les forces de l'ordre réalisaient un contrôle d'identité, a-t-on appris auprès de la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
Le contrôle (réalisé sur réquisition du procureur) avait pour objectif de recueillir l'identité de tous les occupants, présents pour certains depuis mi-juillet, dans deux clairières du parc des Gayeulles, au nord-est de Rennes. "Il s'agit d'avoir une vision claire, exhaustive et précise de l'ensemble des situations individuelles", a déclaré la préfecture à l'AFP.
Parmi les migrants, figurent de nombreux Géorgiens et Albanais ainsi qu'une cinquantaine d'enfants. Toujours d'après la préfecture, le contrôle se serait passé "sans incident et sur une base déclarative. À partir de cet examen, nous déduirons une prise en charge ou non dans les 1.500 places que nous avons, puisque l'État accueille les personnes demandeurs d'asile et les réfugiés", a-t-elle précisé avant d'ajouter que "l'opération a permis de révéler la présence de quatre étrangers en situation irrégulière. Ils ont été conduits dans les locaux de la police aux frontières, dans le cadre d'une procédure d'éloignement".
Des associations n'hésitent pas à montrer leur opposition à ces interpellations. Ces associations sont regroupées en "inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes". Elles avaient transmis la semaine dernière une liste d'une soixantaine de personnes sous le coup d'une procédure d'asile et se disent "choquées" par la méthode.
"On est totalement abasourdis par une telle réaction, on ne s'y attendait pas. On demande à l'État une mise à l'abri des personnes vulnérables, de réfugiés, et on nous répond 'contrôle et répression', avec le déploiement d'un énorme dispositif policier sous prétexte de recensement des personnes", a réagi Carole Bohanne, présidente du MRAP 35 (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).
"On n'a jamais caché que des gens n'étaient pas en demande d'asile, avec la présence de pas mal de déboutés mais elles sont néanmoins présentes avec des enfants scolarisés", poursuit Mme Bohanne, rappelant que des personnes sont également malades, certaines sous chimiothérapie. D'après ces organisations, les personnes interpellées seraient deux Albanais, un Géorgien et un Guinéen.
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