Rave-party dans l'Aude : "La musique va s'arrêter aujourd'hui", assure le maire de Fondjoncouse sur RTL

Une rave-party entamée le 29 août excède les habitants de Fontjoncouse, dans le massif des Corbières, au milieu des terres calcinées par l'incendie le plus violent de l'été. Alors que 1.500 teufeurs faisaient encore la fête le 1er septembre pour la troisième journée consécutive dans les Corbières, la tension commence à monter entre agriculteurs à bouts de nerfs et fêtards.

Deux participants à la rave-party racontent à RTL avoir découvert les pneus de leur voilture crevés au couteau. "On leur en veut un petit peu, explique l'un d'entre eux. Après, bon, voilà, c'est plus de l'incompréhension de leur part. On aurait pu discuter, s'ils étaient un peu plus ouverts à la discussion".

Bruno Retailleau a haussé le ton, déclarant vouloir criminaliser l'organisation de rave-party, qu'elle soit considérée comme un délit.  Sur RTL, ce mardi 2 septembre, Christian Tena, le maire de Fontjoncouse fait part du désespoir des riverains, tout en annonçant que la rave-party devrait bientôt prendre fin. "On savait très bien que ça allait arriver, dit-il en évoquant les incidents entre agriculteurs et participants à la rave-party. Depuis le matin, je m'étais entretenu avec monsieur le préfet en lui disant que quelque chose se tramait et voilà. Tout a été réglé avec Et les viticulteurs se sont engagés avec M. le préfet à ne plus rien faire". 

*Et en échange, M. le préfet s'est engagé à ce que les teufeurs commencent à quitter les lieux ce mardi matin. Normalement, annonce-t-il, la musique sera terminée aujourd'hui. Et donc, qui dit plus de musique, dit plus de teufeurs". Selon le maire de Fontjoncouse, personne n'était au courant de l'arrivée massive de fêtards le 29 août. "Les gendarmes ont su que cette arrivée avait lieu vers 21h30, 21h, explique-t-il, personne ne savait ni où elle était, personne n'était courant".

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Christian Tena déplore la dégradation des lieux choisis pour l'organisation de cette rave-party. " Le pourtour des lieux, c'est sûr qu'il a été dégradé puisqu'on a aperçu qu'ils avaient arraché des clôtures qui sont mises pour protéger les vignes contre les sangliers. On a vu qu'il y avait des rangées de vignes qui avaient été abîmées avec leurs camions. Donc c'est sûr que des dégradations. Ce terrain pour une partie c'étaient des champs de céréales, pour l'autre partie, c'était un champ de luzerne qui avait été semé l'année dernière. Donc, certes, le dessus a brûlé, mais les graines sont toujours là et auraient recommencé à pousser avec ces pluies. Ces terrains, pour l'instant, ils sont morts. Il faut les retravailler, il faut les ressemer et il faut attendre le printemps que ça repousse".

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