Diffamations, injures, dénonciations calomnieuses... S'exprimer sur les réseaux sociaux ne met pas à l'abris de poursuites judiciaires. La loi stipule que la personne dénoncée peut se défendre juridiquement si elle est nommément citée ou reconnaissable. Si c'est le cas, elle peut alors attaquer l'auteur du message, elle a trois mois pour le faire.
Twitter ne risque rien, mais les services juridiques du réseau social ont l'obligation de transmettre l'identité et les coordonnées de l'auteur, même si ce dernier utilise un pseudonyme. Personne n'est anonyme sur Twitter. Et si une personne retwitte, republie, le message incriminé, elle peut aussi être poursuivie. Tout comme l'accusateur principal elle risque jusqu'à 12.000 euros d'amende. Le lundi 16 octobre dans la soirée, le parquet de Paris n'avait pas encore été informé de plaintes à ce sujet.
L'affaire Weinstein a libéré la parole de nombreuses femmes qui racontent via le hashtag #BalanceTonPorc des cas de harcèlement de la vie quotidienne. Lancé par la journaliste Sandra Muller, le mouvement prend de plus en plus d'ampleur. Elle avait écrit sur Twitter, le vendredi 13 octobre : "#BalanceTonPorc : toi aussi raconte, en donnant le nom et les détails d'un harcèlement sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.