Le parquet de Paris a ouvert mardi 24 novembre une enquête à l’encontre des quatre policiers. Pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" et "faux en écriture publique". Selon une source proche du dossier, les quatre fonctionnaires, dont la suspension à titre conservatoire a été prononcée jeudi 26 novembre, sont arrivés en début d’après-midi vendredi 27 novembre dans les locaux de l’IGPN, la "police des polices", où ils ont été placés en garde à vue.
C’est une vidéo, récupérée grâce à la vidéosurveillance du studio d’enregistrement de Michel Zecler la victime, qui a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et qui a jeté l’exécutif et la majorité dans la tourmente. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé qu'il demanderait "leur révocation" si la justice concluait à leur culpabilité. L'Élysée a indiqué qu’Emmanuel Macron a été "très choqué" par la vidéo.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.