Depuis ce lundi 6 novembre, Éric Dupond-Moretti fait face à la Cour de Justice de la République. Il est soupçonné d'avoir ouvert des enquêtes administratives, une fois devenu ministre, sur des magistrats avec qui il avait eu des différends lorsqu'il était avocat.
Le garde des Sceaux s'est avancé d'un pas décidé dans cette salle d'audience dont il a fait trembler les murs quand il était encore avocat. Une petite table recouverte d'un tissu bleu lui a été réservée, ainsi qu'une bouteille d'eau. Le signe que le prévenu n'est pas n'importe quel voleur ou trafiquant de stupéfiant.
Mais au tribunal, il n'y a plus de "Monsieur le ministre" ou bien de "maître qui compte, Éric Dupond-Moretti est appelé à la barre pour décliner son identité. Il a grommelé sa date de naissance à Maubeuge, puis le garde des Sceaux a retrouvé sa voix de celui qui a investi le prétoire comme on descend dans l'arène : "Pour moi et mes proches, ce procès est une infamie."
Entre les mots, Éric Dupond-Moretti s'en est pris à tous ceux qui n'ont jamais accepté sa nomination au gouvernement, notamment les syndicats de magistrats, à l'origine de cette affaire, et présents dans la salle. Le ministre a promis de se défendre, mais il a du se rassoir à sa petite table, le dossier étalé devant lui, et le stylo plume dans la main pour prendre des notes d'un air rageur. Il va falloir tenir encore une semaine ce rôle de prévenu.
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