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Porte de la Chapelle : la "colline du crack", le repaire de toxicomanes cible de Castaner

REPORTAGE - Après l'évacuation d'un camp de plus de 1.500 migrants hier matin dans le nord de Paris, sur place vivotent encore des dizaines de toxicomanes. On appelle cette friche abandonnée la "colline du crack".

Des consommateurs de crack dans le nord de Paris (illustration)
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Porte de la Chapelle : la "colline du crack", le repaire de toxicomanes cible de Castaner
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Porte de la Chapelle : la "colline du crack", le repaire de toxicomanes cible de Castaner
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Nicolas Burnens - édité par Cassandre Jeannin
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Plus de 1.500 migrants ont été délogés du nord de Paris dans la matinée du jeudi 7 novembre. Ils ont été évacués vers des gymnases où les autorités promettent qu'ils seront pris en charge et leurs dossiers examinés rapidement. C'est la première étape d'un plan massif pour tenter de régler le problème de ces campements sauvages installés au nord de la capitale. La prochaine opération, avant Noël, visera la "colline du crack", un repaire de toxicomanes et de dealers que Christophe Castaner promet de nettoyer. 

Ce bidonville est une petite colline de terre, jonchée de déchets et de quelques tentes, coincée entre l'autoroute et le périphérique. Nuit et jour, des dizaines de drogués y recherchent des boulettes de crack. "Ici, on se soutient les uns les autres mais c'est vraiment compliqué", témoigne Carlos, 45 ans, un sans domicile fixe qui prend du crack plusieurs fois par semaine. Le trafic s'étend jusqu'au pied des immeubles d'habitation où des dizaines de toxicomanes hagards se droguent sur le trottoir. 

"Les gens qui fréquentent la colline sont des personnes en grande précarité avec des problèmes de santé, qui durant des années n'ont pas été en capacité de construire", indique Geneviève Baraton, qui travaille pour Aurore, une association qui leur vient en aide. "L'hôtel est une des réponses possibles mais la mise à l'abri ne suffit pas", précise-t-elle. 

Quelles solutions ?

Ces dernières années, la colline a été évacuée près d'une vingtaine de fois sans succès. "La base c'est des hébergements accompagnés pour que dès que les personnes commencent à être dans le processus de sortie on puisse les prendre en charge. Le fait de faire juste de l'hébergement brut, ils vont prendre une douche et revenir", explique Anne Souyris, maire adjointe de Paris en charge de la Santé. 

À écouter aussi

La Maire de Paris estime qu'il faudrait au moins 180 places d'hébergements accompagnés. Pour l'instant l'Etat n'en a mis que la moitié à disposition. 

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