Gérard Miller est visé depuis mardi 20 février par une troisième plainte pour viol. Dans la tempête depuis plusieurs semaines, le très médiatique psychanalyste (qui nie les faits) est cette fois-ci l'objet d'une plainte de la part d'une plaignante de 39 ans, concernant des faits remontant à l'époque où elle était mineure.
Me Marie-Paule Pioli, avocate de la plaignante, était l'invitée de RTL ce mercredi 21 février. "Fin 2001, elle est en terminale, et elle doit faire un article dans le journal du lycée sur la liberté d'expression", raconte l'avocate, détaillant les circonstances et le contexte des faits liés à la plainte de sa cliente. "Comme elle se destine à la psychanalyse, elle admire, parce qu'elle le voit intervenir sans cesse sur les plateaux, Gérard Miller", ajoute Me Pioli.
La lycéenne et une de ses amies décident alors d'envoyer une lettre à Gérard Miller, et signent en signalant leur âge et leur condition de lycéennes, précise l'avocate. "Et comme un miracle pour elle à l'époque, elle reçoit un appel téléphonique de Gérard Miller", qui accepte de recevoir les deux jeunes filles, qui se rendent dans l'hôtel particulier du chroniqueur télé, accompagnées d'un camarade. "L'entretien est bref, mais il promet de les revoir", détaille Me Marie-Paule Pioli.
Après un deuxième rendez-vous avec les deux jeunes filles, une troisième invitation est lancée pour assister à une conférence. La lycéenne s'y rend (seule), puis elle est conviée à un brunch. "À la fin du déjeuner, elle le suit chez lui, puisqu'il lui dit qu'il va compléter son information. Et c'est là qu'elle se retrouve dans cette pièce décrite par de nombreuses femmes, dite japonaise", raconte l'avocate. "Elle se sent déjà bizarre. Et puis ensuite interviennent les faits de viol pour lesquels elle a déposé plainte hier".
Tous ces faits remontent à 2001, mais la plaignante a déposé plainte ce mardi 20 février. Une décision motivée par un événement lié à l'affaire Judith Godrèche, qui accuse le réalisateur Benoît Jacquot de viol. "La première chose qui l'a mise en colère, c'est la retransmission récemment d'un entretien entre Gérard Miller et Benoît Jacquot", explique Me Pioli.
Et l'avocate d'ajouter que "le côté désinvolte avec lequel il parle de la transgression tous les deux, ça l'a mise en colère". Elle rappelle par ailleurs que sa cliente a forcément mis du temps à accepter que "ses premiers rapports sexuels se déroulent de cette manière". "Et puis elle a vu le témoignage des autres femmes", ajoute Me Marie-Paule Pioli. Cette dernière estime que les faits ne seraient pas prescrits. "La prescription a été allongée par la loi de 2021", indique-t-elle.
À ce jour, Gérard Miller ne reconnaît pas les faits, et reste présumé innocent des accusations portées par les différentes femmes qui ont pris la parole dans les médias, et celles qui ont déposé plainte.
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