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Piqûres en discothèques : "J'ai tout de suite su que je m'étais fait droguer", témoigne une victime

TÉMOIGNAGE - Plusieurs personnes expliquent avoir fait un malaise durant une soirée, avant de remarquer la présence d'une piqûre. Une cinquantaine de cas ont été recensés en France sur les derniers mois. C'est le cas de Zoé, à Grenoble.

Une discothèque (illustration)

Crédit : Linh PHAM / AFP

Piqûres en discothèques : "J'ai tout de suite su que je m'étais fait droguer", témoigne une victime sur RTL

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Serge Pueyo - édité par Benoît Leroy

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Le mystère reste entier. Dans plusieurs villes de France, des dizaines de jeunes disent avoir été victime d'une piqûre sur une partie de leur corps. À Grenoble, sept victimes ont été recensées. "J'ai vu un voile noir d'un coup, j'ai perdu complètement la vision. J'avais les jambes complètement coupées. C'était suffisamment fort et choquant pour que je sache tout de suite que je m'étais fait droguer", témoigne Zoé, l'une de ces jeunes victimes, sur RTL.

À chaque fois, les signalements sont similaires, les jeunes fêtards expliquent avoir été pris d'un malaise avant de se rendre compte qu'ils ont une trace de piqûre sur le corps. "Dans la nuit, j'ai eu très mal à la fesse et à la jambe. Je me suis dit : 'bon, il s'est passé quelque chose, on m'a piquée à cet endroit-là'. J'ai pris rendez-vous avec mon médecin, le lendemain matin. Elle a vu la trace de la piqûre, une petite tache rouge, un petit bouton caractéristique d'une piqûre à la seringue", raconte-t-elle quelques semaines après en avoir été victime. 

Pour l'heure, on ne sait pas quel est le produit injecté à ces jeunes personnes. Néanmoins, selon Zoé, le GHB - la "drogue du violeur" - semble écarté. "Ce n'est sûrement pas du GHB, parce que je n'ai pas perdu connaissance", estime-t-elle. Elle n'en reste pas moins inquiète. "Qu'est-ce que l'on m'a mis dans le corps ?", s'interroge-t-elle.

Elle explique avoir dû prendre, par précaution, un traitement post-exposition au VIH. "Ce n'est pas rien à 20 ans". Et de poursuivre, "cela fait un peu peur de se dire, 'on va aller en boîte de nuit' pour finalement peut-être attraper le VIH".

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