Le malheureux phénomène a commencé en février 2022. Dans les boîtes de nuit et festivals, plus de 2.000 personnes se sont faites piquer depuis le début de l'année. 80 % des victimes de ces piqûres sont des femmes, selon Camille Chaize porte parole du ministère de l'Intérieur, interrogée par Ouest France.
Sur les cuisses, les hanches, les épaules ou encore le dos, de plus en plus d'individus se font piquer sans en avoir conscience, lors d'un mouvement de foule, ou pendant une danse. En juin, les forces de l'ordres ont recensé 1.000 plaintes pour suspicions de "piqûres sauvages". Ce nombre a augmenté le 12 août 2022 avec 2 053 plaintes, selon les données transmises à Ouest-France, par le ministère de l'Intérieur. Les piqûres sont effectuées dans des boîtes de nuit de grandes villes comme Paris, Nantes, Renne ou Grenoble.
Ces piqûres sauvages n'ont, dans la plupart des cas, pas d'effets, seule une trace est constatée. Les effets qui peuvent survenir, sont des maux de tête, des nausées ou des malaises. Après plusieurs analyses, le GHB, ou autres stupéfiants, n'ont pas de rapport avec ces piqûres. Seules quelques plaintes ont à voir avec du GHB.
Plusieurs interpellations ont eu lieu à Nantes, Toulon, et Nancy. Ni le mobile, ni les auteurs, n'ont cependant étés identifiés. Sur les réseaux sociaux, les témoignages s'enchaînent, créant une psychose dans les festivals, les bars et les boîtes de nuit. La police est extrêmement mobilisée et la surveillance dans les établissements se trouve renforcée.
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