C'était il y a neuf jours. Seïf, 24 ans, est refoulé à l'entrée d'une boîte de Besançon. Il aurait alors touché une caméra de vidéosurveillance. C'est le point de départ d'une course-poursuite jusqu'à la citadelle de la ville. Le jeune homme serait tombé d'un muret de quatre mètres et demi et serait décédé.
Une version à laquelle la famille, défendue par maître Arié Alimi, ne croit pas, et pour plusieurs raisons : "Notamment l'inaccessibilité du lieu où il aurait chuté, la hauteur du mur, le nombre de traumas, mais également l'absence de végétations cassées ou abîmées à l'endroit où il aurait chuté. Et la famille, aujourd'hui, souhaite uniquement avoir la vérité et donc une justice qui se déroule correctement, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à maintenant."
Mais il pointe un autre problème du doigt, "on a confié l'enquête au commissariat dont émanerait le gérant de la boîte de nuit, ancien policier de la BAC." L'avocat a déposé plainte pour meurtre afin de relancer l'enquête. Le procureur de la République de Besançon a depuis confié cette enquête à la police judiciaire. Il précise que l'enquête sur les causes de la mort est toujours en cours. Les analyses vont prendre encore plusieurs semaines.
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