2 min de lecture

"Sales connes" : l’association féministe Les Tricoteuses hystériques va déposer une plainte contre Brigitte Macron

L’association féministe Les Tricoteuses hystériques a annoncé porter plainte contre Brigitte Macron pour injure publique, après la diffusion d’une vidéo montrant la Première dame traitant de “sales connes” des militantes ayant interrompu un spectacle d’Ary Abittan à Paris. L’humoriste, accusé de viol en 2021 puis bénéficiant d’un non-lieu, se produisait à nouveau ce mardi 9 décembre au soir dans une salle placée sous haute surveillance.

Brigitte Macron, le 28 novembre 2023 (photo d'illustration).

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

"Sales connes" : l'association féministe Les Tricoteuses hystériques va déposer une plainte contre Brigitte Macron

00:01:26

Hermine Le Clech - édité par Yasmine Boutaba

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

La déclaration de Brigitte Macron ne passe pas. La réaction de l’association Les Tricoteuses hystériques, créée après le procès des viols de Mazan, ne s'est pas fait attendre. Elle a annoncé déposer plainte contre Brigitte Macron, après la diffusion d’une vidéo dans laquelle la Première dame insulte de “sales connes” les militantes féministes ayant perturbé une représentation de l'humoriste Ary Abittan.

La présidente de l'association a détaillé auprès du Parisien : "Nos avocats sont en train de préparer cela, le motif de la plainte aura trait à l’injure publique. J’invite toutes celles qui se sont senties insultées à le faire aussi." Avant d'ajouter : "Depuis des années, Brigitte Macron fait l’objet d’un harcèlement incessant relayant une rumeur transphobe et les associations féministes la soutiennent. Aujourd’hui, je n’aimerais pas être à sa place."

Un spectacle sous tension mais sans incident

La dernière représentation d’Ary Abittan, ce mardi 9 décembre au soir, s’est déroulée sans perturbation, mais dans un climat de forte vigilance. Plusieurs agents de sécurité contrôlaient les entrées et filtraient le public... Devant la salle, les spectatrices interrogées ont défendu le comédien, mis en cause pour viol en 2021 mais bénéficiant depuis d’un non-lieu, à l'unanimité. "Il y en a qui exagèrent aussi, on ne rentre pas dans un spectacle où il y a tant de monde", a affirmé l’une. Une autre a insisté : "Il est nettoyé de tout soupçon et de toute incrimination, il faut arrêter à un moment."

Une dernière a rappelé : "Il a été doublement jugé, avec un non-lieu, c’est-à-dire qu’il n’y a même pas eu de procès." Une spectatrice a, toutefois, contrebalancé : "C’est la Première dame, elle n’a pas à dire ça, elle aurait dû garder ça pour elle". Un homme, à l’inverse, a défendu la liberté de ton de l’épouse du président : "Ça s’est fait dans un cadre privé, elle dit ce qu’elle veut", a-t-il lâché en se dirigeant vers la salle.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info