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VIDÉO - "Pendez les blancs" : le rappeur Nick Conrad jugé à Paris ce mercredi

Près de quatre mois après la polémique suscitée par les paroles de l'une de ses chansons, l'artiste de 35 ans comparaissait pour "provocation directe à commettre des atteintes à la vie".

Le rappeur Nick Conrad dans son titre "PLB".

Crédit : Capture / YouTube

Nick Conrad, le rappeur qui appelle à "pendre les blancs" jugé

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Léa Stassinet & La rédaction de M6 & AFP

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Jusqu'au mois de septembre 2018, le rappeur Nick Conrad était assez méconnu, ne comptant que 1.600 abonnés sur YouTube et tout autant sur Twitter. Mais la polémique engendrée par le clip de l'une de ses chansons, intitulée Pendez les Blancs, l'a propulsé hors de l'anonymat. 
Quatre mois après le tollé, le rappeur de 35 ans a été jugé ce mercredi à Paris pour "provocation directe à commettre des atteintes à la vie". 

C'est la diffusion de son clip PLB, pour Pendez les Blancs, qui avait donc conduit à l'ouverture d'une enquête. Depuis retiré de YouTube, ce clip tourné en banlieue parisienne démarre par une scène dans laquelle le rappeur allume une cigarette devant un Blanc pendu au bout d'une corde. Dans une des séquences suivantes, Nick Conrad enfonce un revolver dans la bouche d'un Blanc séquestré dans un coffre de voiture, avant de lui tirer dessus. 

Des "propos abjects" dénoncés par la classe politique

Dans son texte, il appelle notamment à tuer "des bébés blancs". "Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands", poursuit-il. 

D'abord repéré par des personnes proches de l'extrême droite y voyant l'expression d'un "racisme anti-blancs", le clip avait notamment fait réagir le ministre de l'Intérieur d'alors, Gérard Collomb, qui avait dénoncé des "propos abjects". Nicolas Dupont-Aignan avait lui fustigé "un appel au meurtre". 

Pour l'auteur compositeur la démarche n'était qu'artistique. Son but : inverser les rôles pour éveiller les consciences sur le racisme. "J'ai voulu mettre l'homme blanc à la place que l'homme noir connaît encore aujourd'hui. J'ai voulu créer un choc", a-t-il expliqué.

La défense a demandé la relaxe, arguant entre autre, que leur client avait déjà été suffisamment puni en perdant son travail de réceptionniste dans un grand hôtel parisien juste après le scandale.

Pour les faits qui lui sont reprochés, Nick Conrad encourt jusqu'à cinq ans de prison et 45.000 euros d'amende. Le jugement sera rendu le 19 mars. 

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