On refait le monde avec :
- Clémentine Autain, directrice du
magazine trimestriel Regards,
- Jean-Christophe Buisson, rédacteur
en chef au Figaro Magazine,
- Romain Hatchuel, éditorialiste au
Wall Street Journal,
- Alain Duhamel, éditorialiste
politique à RTL.
Dans un communiqué publié mardi 27 janvier, Manuel Valls a annoncé que les prix des péages autoroutiers, qui devaient subir une hausse de 0,57% prévue contractuellement au 1er février, seraient gelés. Le gouvernement a en effet "décidé de surseoir" à cette augmentation des tarifs, en attendant les conclusions d'un groupe de travail qui se penche sur l'avenir des concessions autoroutières.
Ce groupe de travail est chargé d'examiner "les deux scénarios envisageables", à savoir une renégociation ou une résiliation des contrats de concession, a rappelé le Premier ministre dans son communiqué. Il souligne également qu'il avait souhaité qu'un point d'étape soit effectué "d'ici à fin février".
Face à cette "décision unilatérale" du gouvernement, les sociétés d'autoroutes n'ont pas tardé à réagir. Elles vont en effet entrer en conflit et lancer une procédure à l'encontre de l'État. D'ailleurs, elles laissent entendre qu'elles sont prêtes à aller au contentieux "pour préserver leurs droits à cause du non-respect des contrats de partenariat public-privé".
Dans cette guerre déclarée entre le gouvernement et les sociétés d'autoroutes, qui soutenez-vous ?
Clémentine Autain penche du côté du gouvernement dans ce conflit. Elle estime que la parole de l'État est normale et dans l'ordre des choses. Selon la directrice du magazine trimestriel Regards, le pays a fait un cadeau aux sociétés d'autoroutes en leur offrant une rente dans un secteur rentable et dénué de concurrence libre.
Il faudrait renationaliser les entreprises qui gèrent les autoroutes, car elles profitent d'un monopole dans un secteur privé rentable où la régulation de l'État est nécessaire.
Clémentine Autain, directrice du magazine trimestriel Regards
Romain Hatchuel, quant à lui, choisit le côté des sociétés d'autoroutes. Il affirme qu'il a un problème avec un pays quand il n'honore pas sa signature. Il donne en effet raison aux entreprises qui voient, dans la décision du gouvernement, une décrédibilisation durable de la signature de l'État pour les contrats de partenariat public-privé.
Les sociétés d'autoroutes ont payé très cher ces concessions. On ne peut pas leur en vouloir de préserver leurs droits.
Romain Hatchuel, éditorialiste au Wall Street Journal
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