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Pays basque : 30 et 20 ans de prison requis pour un double parricide

Le procès avait été qualifié de "maudit" car il a été reporté à trois reprises. Le verdict de la cour d'assises devrait être connu ce samedi 28 novembre.

Une cour d'assises (illustration)
Une cour d'assises (illustration)
Crédit : PASCAL GUYOT / AFP
Venantia Petillault & AFP
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Des peines de 30 et 20 ans de réclusion criminelle ont été requises samedi 28 novembre à Pau contre le couple de jeunes gens accusé d'un double parricide, en février 2016 dans le village basque de La Bastide-Clairence.

Après huit jours de débats et près de cinq ans après les faits, le verdict de la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques est attendu en fin de journée pour clore un procès qualifié de "maudit" car reporté à trois reprises, dont la dernière en mars au moment du confinement.
"Nous ne sommes pas face à un parricide, nous sommes face à un crime crapuleux", a lancé l'avocat général Marc Mariée, pour poser le cadre de son réquisitoire. "Pascal et Ewa Rouxel n'ont pas été assassinés en tant que parents. Nous sommes face à des actes posés par des gens animés par un seul objectif, l'argent."

Il a demandé 30 ans de prison contre Kévin Rouxel, accusé de l'assassinat de ses parents, et 20 ans contre son ancienne compagne Sofiya Bodnarchuk, jugée pour complicité d'assassinat. Kévin Rouxel, 27 ans comme son ex-compagne, avait expliqué le projet macabre par une intention de récupérer un "pactole" estimé à 1,5 million d'euros, "voire 2 millions si on se débrouillait bien".

Un "crime parfait"

Le 20 février 2016, Pascal et Ewa Rouxel, 55 et 54 ans, ont été tués au revolver, dans leur maison familiale, alors que la famille était réunie pour fêter un anniversaire. Les deux anciens amants sont aussi accusés d'avoir tenté de tuer le fils aîné des Rouxel, Yann, atteint du syndrome d'Asperger. Ce dernier avait été découvert par les gendarmes en état de choc tandis que les corps sans vie de ses parents gisaient dans la salle à manger et la cuisine.
S'il avait d'abord assuré avoir agi seul, Kévin Rouxel avait fini par accuser sa compagne de complicité.

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Avec son épouse d'origine kazakhe rencontrée sur internet, il avait acheté du matériel - alcool à brûler, acide chlorhydrique - pour brûler la maison en emportant les biens de valeur. Une "check list", écrite de sa main et détaillant toutes les étapes à mener à bien pour accomplir ce qu'il qualifie de "crime parfait", avait été retrouvée dans la poche de son pantalon.

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