Paris : non-lieu pour pour les six pompiers accusés de viol par une étudiante norvégienne

L'étudiante avait affirmé avoir été violée par plusieurs pompiers à la caserne Plaisance, dans le XIVe arrondissement de la capitale, dans la nuit du 3 au 4 mai 2019.

Les soldats du feu ont été mobilisés sur plusieurs incendies dans les Alpes-Maritimes.

Crédit : DENIS CHARLET / AFP

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La juge d'instruction a prononcé un non-lieu samedi 28 mai dans l'affaire des accusations de viol d'une étudiante contre six pompiers de Paris.

Les faits remontent à la nuit du 3 au 4 mai 2019 dans le XIVe arrondissement de Paris. La jeune femme Norvégienne, alors âgée de 19 ans, affirmait avoir eu une relation sexuelle consentie avec un pompier dans la caserne, mais avoir été rejointe par d'autres qui lui auraient imposé des actes sexuels. Dans sa plainte, elle affirmait avoir été recueillie le lendemain matin en état de choc par une amie. Le Parquet de Paris avait alors ouvert une enquête préliminaire pour "viol en réunion" mais les six pompiers mis en cause avaient nié les faits, assurant que l'acte avait été consenti.

Mais en manque "d'éléments suffisants", la juge d'instruction a prononcé un non-lieu pour les pompiers de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), tous âgés de 23 à 35 ans au moment des faits. Selon la magistrate citée par Le Parisien, "il n'apparaît pas que la partie civile ait été soumise à de réelles violences, à une contrainte physique ou des menaces" et ait manifesté "un refus, une opposition quelconque lors de l'arrivée de nouveaux partenaires". Quatre d'entre eux étaient accusés de "viol en réunion" et les deux autres de "non-empêchement de crime".

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