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Paris : mise en examen du Tchétchène soupçonné de terrorisme
Arrêté le 5 juin avec sa femme, un Russe d'origine tchétchène est soupçonné d'être allé faire le djihad en Syrie entre fin 2013 et début 2014.
Une voiture de police (illustration)
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Soupçonné d'avoir séjourné en Syrie, un Russe d'origine tchétchène a été mis en examen à Paris et placé en détention provisoire. Motif : association de malfaiteurs terroriste criminelle. S'il avait été arrêté il y a quatre jours avec sa femme, cette dernière a été remise en liberté sans être poursuivie (faute de charges suffisantes contre elle à ce stade).
En revanche, d'après Le Parisien, l'enquête aurait établi que l'homme était parti faire le djihad en Syrie entre la fin de l'année 2013 et début 2014 ; il serait soupçonné d'avoir combattu pour Daesh.
Il avait été interpellé à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et sa femme à Sarreguemines (Moselle) le 5 juin dernier par les policiers de la DGSI, dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris en février 2018. Les enquêteurs cherchaient à savoir si le couple ou l'un des deux individus avaient séjourné en Syrie.
La Tchétchénie a fourni des contingents importants de djihadistes
Les investigations vont désormais se poursuivre dans le cadre de l'information judiciaire confiée ce samedi 9 juin à un juge d'instruction. La Tchétchénie, une république russe à majorité musulmane du Caucase, a fourni des contingents importants de djihadistes parmi les étrangers partis rejoindre les rangs de Daesh.
En France, le dernier attentat djihadiste a été commis par un jeune Franco-russe d'origine tchétchène de 20 ans suivi pour radicalisation, Khamzat Azimov. Armé d'un couteau, il a tué un passant de 29 ans et blessé cinq autres personnes dans le quartier de l'Opéra, à Paris. Un ami de ce dernier, Abdoul Hakim Anaiev, a été mis en examen et incarcéré pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d'atteintes aux personnes". L'attaque a été revendiquée par Daesh.
